Captivité
Dauphin en captivité
NON À LA CAPTIVITÉ IMPOSÉE!
Voici 10 facteurs représentants les dauphins en captivité.
Bref historique
Le concept de delphinarium est né aux États-Unis en 1860, en tant que spectacle du cirque Barnum mettant en scène des bélougas puis en tant que studio de cinéma (Marine Studio, Floride 1948). Le premier dauphin dressé, Flippy, l’a été par un dompteur du cirque Barnum (Hill, 1956 : 181). En 1966, les premiers spectacles sont exportés en Europe puis dans le reste du monde, en même temps qu’un grand nombre de dauphins capturés dans le Golfe du Mexique. L’utilité du delphinarium en tant que laboratoire d’études scientifiques ne se poursuivra que jusqu’en 1970.
2. CAPTURE
La capture des dauphins libres se fait à l’aide de filets et de lassos, dans un climat d’extrême violence. Lors de ces captures, nombre de femelles avortent, des cétacés s’échouent ou se noient. Certaines poursuites peuvent durer des heures. Le tail-grabber est utilisé pour extraire le dauphin hors de l’eau par la queue. Au Japon, les dauphins sont récupérés pour les delphinariums parmi les milliers de victimes des pêches massives échoués de force sur les plages. Au niveau environnemental, il apparaît que 66% de tous les dauphins capturés dans le monde étaient des femelles adultes. Ceci affecte gravement le taux de reproduction du groupe autant que sa cohérence sociale, du fait du rôle essentiel que jouent les femelles à ce niveau. Le 14 mars 1990, le Gouvernement fédéral américain a ainsi pris la décision de suspendre toute capture de Tursiops dans le Golfe du Mexique, du fait des graves menaces environnementales qui pesaient déjà sur cette population (pollution, morbilivirus, essai soniques sous-marins). Actuellement, la population des dauphins de la Mer Noire est en voie d’extinction sous l’effet conjugué des captures pour les delphinariums et de la pollution.
3. TRANSPORT
Transporté en brancard, le cétacé est maintenu hors de l’eau pendant des heures. Sa peau se déshydrate rapidement, sa respiration devient difficile, des escarres apparaissent aux divers points de frottement. Le plus long transport en avion fut imposé à un orque. Une fois capturée, son voyage vers le delphinarium dura 68 heures. Deux dauphins transportés depuis la Californie jusqu’en Floride mirent 18 heures à faire le parcours en avion. A l’arrivée, leurs » nécroses de pression » étaient telles que l’un des dauphins mourut quelques jours plus tard. (Sweeney, 1988). Tout récemment, la compagnie aérienne Lufthansa a décidé qu’elle ne transporterait plus de dauphins captifs, compte tenu des souffrances infligées à l’animal et des risques trop importants. Le Delphinarium de Bruges n’importe plus, en principe, de dauphins depuis 1988, suite au terrible incendie qui ravagea ses installations. Est-il concevable que le stock actuel de 11 dauphins annoncés soit uniquement composé d’animaux « fondateurs » amenés à cette époque et de leurs descendants ? Question à poser. Suspicion de transport illégal en 1998. Qui des transferts de jeunes dauphins nés captifs vers d’autres structures ?
4. ARRIVÉE EN BASSIN ET » DÉSENSIBILISATION
L’arrivée en bassin provoque un triple choc chez le dauphin fraîchement capturé : – réduction brusque et spectaculaire de son espace vital – contact étroit et sous contrainte avec l’espèce humaine – nécessité de se nourrir de cadavres de poissons et non plus de proies vivantes. Ces traumatismes obligent les professionnels à confiner les dauphins dans un bassin d’isolement pendant un mois ou plus, afin de les » désensibiliser « . Le poisson mort leur est alors imposé par gavage car c’est sans doute pour le dauphin l’épreuve la plus terrible. 53% des dauphins capturés meurent dans les jours qui suivent leur arrivée en bassin.
5. CONFINEMENT
Activités et espace vital
En liberté, une communauté normale (pod) compte en moyenne une centaine de dauphins. Ceux-ci occupent en permanence un territoire » central » de 125 kilomètres de long, qu’ils quittent fréquemment pour effectuer de plus longs voyages vers d’autres groupes (pods). Les dauphins Tursiops du Pacifique aiment à plonger à 535 mètres de profondeur tandis que le Tursiops de l’Atlantique se maintient fréquemment sous 390 mètres d’eau. Les dauphins passent à peine 20% de leur temps en surface. Leurs activités principales sont le » foraging » (recherche d’invertébrés dans les fonds), l’exploration sur de longues distances (scouting), la chasse en groupe (nombreuses méthodes très diversifiées et culturellement transmises), la socialisation, les jeux et les échanges vocaux (chaque dauphin en connaît au moins 250 autres) ainsi que l’éducation des enfants. Celle-ci dure de cinq à quinze ans et les contacts intergénérationnels restent fréquents durant toute la vie adulte. En regard de ces faits, les normes de la loi belge du 19/08/99 (tableau II) ne sont guère généreuses : » De 3 à 5 dauphins par bassin, 275 m2 de superficie, une profondeur de 5 mètres sur 20% de la superficie du bassin, une profondeur de 3,5 m sur 80% de la superficie du bassin et une superficie supplémentaire : 75m2 par animal. Exigences particulières : bassin d’isolement de 125 m2 et 3,5 m de profondeur. Un bassin d’isolement par espèce « . En 1999, à Bruges, onze dauphins étaient sensés vivre dans un bassin d’un volume de 3 millions de litres et de six mètres de profondeur. Au Parc Astérix près de Paris, la superficie totale des bassins est de 1044, 5 mètres carrés pour un volume d’eau de 3 millions 400 mille litres. La longueur du bassin extérieur est de 45 mètres pour une largeur de 17,5 mètres. La profondeur est de 4,5 mètres aux endroits les plus profonds et de 2,5 mètres aux endroits les plus étroits. En 1997, ce bassin était occupé par 7 dauphins (5 femelles et deux mâles).
De telles conditions de manque d’espace, d’oisiveté forcée, de perte de tout contrôle sur ses propres activités, sa sexualité et son environnement, au sein d’une vie sociale réduite à quelques individus, sont la cause de souffrances et de décès principale pour les dauphins captifs. Du fait de la restriction de mouvements, leur musculature se sclérose, certains groupes musculaires se développent plus que d’autres, l’animal est toujours stressé, nerveux, manifestant une tendance accrue à l’agressivité et une perte d’appétit concomitante au manque d’exercice. Le chlore dans l’eau du bassin, l’absence d’oligo-éléments et d’ensoleillement, la prise constante d’antibiotiques, le stress, un décor nu toujours identique contribuent à dégrader encore davantage son état de santé.
Agressivité
En liberté, les conflits mêmes violents s’accompagnent rarement de blessures graves car les mâles qui se battent disposent de distances de fuite importantes. La dominance principale est exercée par les femelles en tant guides du groupe, comme chez les éléphants. En captivité, « le plus grand mâle domine tous ses compagnons de bassin. La plupart du temps, les groupes en captivité comprennent des mâles obtenus lors de diverses captures en des lieux éloignés. Dans ce cas, les combat de mâles sont d’une extrême violence en période de reproduction, au point que désormais, les delphinariums font en sorte de ne laisser qu’un seul mâle par bassin « . Les rapports d’inventaire relatifs aux mammifères marins captifs laissent deviner qu’un nombre important de décès résultent directement des dommages traumatiques dus à ce genre de combats : « hémorragie », « blessures infligées par un dauphin mâle », « hémorragie cérébrale traumatique « , « tué par un autre animal « , « décès associé à la rupture de la mâchoire », « sauté hors du bassin » ou « rupture de la colonne vertébrale » sont des mentions fréquentes dans ce type de document.
Ethologie sociale
La composition du groupe naturel est également gravement perturbé en captivité : en milieu naturel, liberté, les femelles de plusieurs générations vivent avec leurs petits dans un territoire qui est le leur. Les mâles vivent en périphérie, regroupés en alliances complexes, et n’effectuent que de brèves visites au groupe de leur mère lorsqu’ils sont adultes. La proportion normale est de deux mâles pour une femelle (2/1). En captivité, ce rapport est inversé et les femelles sont plus nombreuses. Ceci entraîne des conflits tout à fait inédits et propres au seul milieu de la captivité entre des mères enceintes ou sur le point d’accoucher et même à des infanticides de la part de femelles jalouses. Une sorte de polygamie obligée est reconstituée, qui ne correspond en rien aux modèles naturels. En liberté, « les mâles n’ont pas l’habitude de socialiser très longtemps avec le groupe social composé de femelles. La situation en captivité affecte donc de manière profonde une telle organisation : les mâles adultes sont contraints d’interagir jour et nuit et de manière étroite avec le groupe social. Ces interactions forcées ont pour conséquence d’exacerber la dominance du mâle de tête. A en juger par les observations menées en bassin, il est clair que cette dominance d’un seul mâle est la source de nombreux problèmes comportementaux et sociaux, particulièrement pour les plus jeunes du groupe « .
« Puisque ce comportement est reconnu au sein des unités sociales chez les mammifères marins en milieu naturel, ceux-ci doivent être maintenus en captivité dans des conditions similaires, c’est à dire en compagnie d’individus de la même espèce qu’eux et dans le cadre d’une organisation sociale telle que le nombre d’individus, le taux de mâles et de femelles et les pyramides d’âge répondent au plus près aux structures sociales propres aux mammifères marins en milieu naturel ».
Pourtant, Marine World ne détient que deux orques femelles adultes. L’Aquarium de Miami détient une femelle adulte solitaire. Le Vancouver Aquarium détient une femelle adulte et un mâle adulte. Marine land Canada détient deux femelles adultes, un mâle adulte et deux juvéniles, etc.
6. Alimentation
En liberté, le régime alimentaire est extrêmement diversifié et varie selon l’environnement occupé et les ressources disponibles. Néanmoins cette nourriture doit toujours être absorbée vivante : il s’agit de crevettes, calmars, petits invertébrés, poissons mulet, anchois, harengs etc.
En captivité le poisson mort et découpé en fragments de taille et de qualité variable, en une fois accepté, doit être massivement enrichi de vitamines et d’antibiotiques. La nourriture est distribuée essentiellement lors des shows ou du dressage, comme moyen de contrainte. Le Règlement Européen 3626/87 dit que chaque dauphin se doit d’être nourri à la main mais précise en sa section B, paragraphe 42, » que la nourriture pouvait servir de récompense mais pas de punition « .
7. Reproduction
En liberté, les mères portent en moyenne un enfant tous les deux ou trois ans. La mortalité est importante à la naissance, mais du fait de l’encadrement fourni par les autres femelles, le jeune dauphin reçoit une véritable éducation qui assure sa survie future et permet son plein épanouissement en tant que membre d’un groupe. En captivité, malgré les recommandations émises par la CITES telles qu’entérinées par le Règlement Européen N° 3626/82 qui exige « qu’une population viable soit assurée par l’élevage en bassin », » 50% des dauphins nés captifs meurent avant l’âge d’un an, dont 23% lors du premier mois de leur vie aérienne « . L’allaitement est très difficile à pratiquer en bassin. Le stress y règne et la mère ne dispose d’aucune enclave pour s’isoler. Les mâles sont généralement retirés du bassin à cette occasion ou bien encore, les mères isolées dans un bassin latéral. Ces mises à l’écart n’empêchent pas que le jeune dauphin encore fragile est toujours menacé de se retrouver broyé contre une paroi ou, comme à Anvers, d’être englouti par une hotte aspirante. Mal nourri, privé des stimulations sensorielles innombrables que lui aurait offert la mer libre et de tout rapport social satisfaisant pour les jeux et l’apprentissage, le delphineau né en captivité se développe mal, tant physiquement qu’intellectuellement. Son capital génétique est déjà affaibli au départ, du fait des croisements incessants entre les mêmes dauphins captifs. Son alimentation lactée n’a pas été correcte. Celle qu’il reçoit après sevrage n’est pas non plus adaptée à ses besoins. L’espace étroit où il circule est totalement nu et ne lui permet pas de s’exercer physiquement. Le chlore présent dans l’eau affecte ses poumons, sa peau blême n’a jamais vu le soleil et son corps est gorgé des antibiotiques dont on le gave dès sa naissance. L’enfant présente bientôt une musculature faible agitée de tremblements nerveux. Son estomac se dilate, sa pression sanguine devient excessive, ses blessures cicatrisent lentement. Plus tard, s’il parvient à survivre, il présentera tout un ensemble de troubles du comportement : boulimie, hyper sexualité accompagnée de masturbations incessantes, déplacements circulaires de type autistique, sensibilité extrême au stress et à toute menace de changement dans son ordinaire pré réglé sous la domination absolue de l’être humain. Bref, le dauphin né captif est un arriéré mental chétif et hypersensible, qu’une attaque foudroyante de champignons parasites emporte généralement au bout de quelques années…
8. TAUX DE SURVIE ET LONGÉVITÉ
En liberté « les dauphins Tursiops de la baie de Sarasota (Floride) vivent longtemps : les femelles dépassent souvent l’âge de 50 ans tandis que les mâles vivent en moyenne plus de quarante ans.
» En janvier 1998, 181 dauphins Tursiops étaient captifs dans l’enceinte de 30 établissements dans 11 pays d’Europe. Sur ces 181 individus, 70 étaient des mâles et 111 des femelles. 48, 6 % des mâles et 74,8 % des femelles ont été capturés en milieu naturel. Ils sont à ce titre qualifiés de » fondateurs. 35,4% de la population carcérale est née en captivité, soit 51,4% de tous les mâles et 25 ,8% de toutes les femelles. Les dauphins nés en captivité sont principalement âgés de moins de dix ans. La femelle née captive la plus âgée à 14 ans. Le mâle né captif le plus âgé a 16 ans. L’âge moyen des femelles nées captives est de 4,3 ans et celui des mâles de 6,4 ans. L’âge moyen des femelles » fondatrices » est de 19,2 ans et celui des mâles fondateurs de 20,2 ans »
Plus de cinquante cétacés sont morts au Zoo de Duisburg depuis son ouverture dans les années 70, 29 à Anvers en moins de trente ans, 2 dauphins adultes à Bruges il y a quelque mois, des dizaines d’orques ont succombées au Parc d’Antibes et à Harderwijk et partout dans le monde, des décès incessants surviennent dans tous les zoos du monde à raison de plusieurs par semaine.
9. RECHERCHES SCIENTIFIQUES
Recherches vétérinaires
Depuis les années 70, les chercheurs sérieux tel que Randy Welles, Roger Payne ou Peter Tyack se sont définitivement tournés vers les études de terrain, en observant des animaux libres. Quant aux delphinariums, il semble qu’ils consacrent principalement leurs recherches actuelles aux techniques de dressage, à la prévention des maladies dues à la captivité et au maintien en vie des delphineaux nés captifs. Du fait de l’environnement totalement artificiel, les autopsies elles-mêmes ne sont pas pertinentes, les cadavres de dauphins captifs étant littéralement imbibés de substances chimiques qu’on ne trouve pas dans la nature. Quant aux grandes maladies virales infectieuses qui ravagent certaines populations de dauphins libres, les delphinariums sont incapables de trouver les moyens de les prévenir. Si des informations de base peuvent sans doute être obtenues sur la reproduction ou la maturité sexuelle, il n’est pas pertinent d’appliquer ces données au cas des dauphins libres, dont les conditions de vie sont tout à fait différentes. Le mode d’alimentation atypique des dauphins captifs affectent sans doute leur courbe de croissance et leur taille adulte. Les études comportementales, enfin, sont privées de toute valeur, puisqu’elles concernent des comportements routiniers, névrotiques, sous haut contrôle de l’être humain et n’ont donc que fort peu de rapports avec le comportement réel des dauphins
Conservation des espèces menacées. Les dauphins Tursiops relèvent de l’annexe II de la CITES qui interdit leur transport et leur vente, à l’exception très contestée d’activités de recherche et d’éducation ( » teaching purpose » qui ne signifie pas nécessairement un « show »). Par ailleurs, l’opportunité de se faire se reproduire – dans les conditions lamentables que l’on sait – des animaux par ailleurs présents dans toutes les mers du monde est difficilement justifiable aux regard des lois internationales qui spécifient en outre que les animaux élevés en captivité doivent être remis en liberté dans leur biotope d’origine. Aucun dauphin né captif n’a jamais été remis à la mer.
10. Rôle pédagogique
A l’heure où les documentaires télés, les films, les voyages à bas prix vers les lieux où nagent les dauphins libres (France, Angleterre, Espagne, Portugal, etc. ) permettent d’assister dans les moindres détails au fantastique spectacle des cétacés libres en pleine mer et de comprendre leur culture d’une richesse inouïe, on peut se demander comment des animaux prisonniers et malades, assommés d’ennui et de médicaments, pourraient fournir valablement l’équivalent de ce genre d’informations…
Pourquoi faut-il les capturer?
Il s’agit hélas d’un mal nécessaire… La capture des dauphins est la seule solution pour pouvoir étudier leur comportement. Le commandant Cousteau conteste
l’étude des dauphins en captivité sur des animaux «dénaturés et pervertis». C’est sans doute vrai, sauf si, dans quelques décennies, un certain nombre de dauphins devenaient des animaux domestiques, comme ceux que nous connaissons, qui à l’origine, étaient des animaux sauvages…
Il reconnaît cependant qu’en vingt-cinq ans de carrière l’équipe de Calypso a pu approcher en plonger un banc de dauphins à deux reprises seulement! Le résultat est maigre, et les conclusions faciles à tirer. La justification des zoos marins s’établie d’elle-même, et les profits tirés des spectacles servent, en parties, aux recherches multiples des scientifiques, recherches dont la collectivité bénéficiera à plus ou moins longue échéance…
Les dauphins souffrent-ils en captivité?
La captivité des animaux pose des cas de conscience à certaines personnes, bien intentionnés, certes, mais qui limitent leur champ de réflexion. À mon engouement affiché sur les dauphins, on a opposé la privation de liberté de ces animaux.
Je répond au âmes sensibles qu’il faudrait libérer tous les petits oiseaux de leur cage, de renvoyer à leur rivières ou à la mer tous les poissons d’aquarium, supprimer les clôtures qui limitent les galops des chevaux, renvoyer les chats dans leurs forêts natales (enfin vous voyez ce que je veux dire!!!).
Jusqu’ à présent, AUCUNE autre solution pleinement satisfaisante pour étudier les dauphins vivant n’a été trouvée (malheureusement).
NON À LA CAPTIVITÉ IMPOSÉE!
Dauphins morts:
-RALF OU CALF, mâle, capturé le 6 mars 1979 au large de Rockport (Texas), tué par le choc de la capture. Il était destiné au Marineland.
-LUCKY, mâle, né vers 1965, décédé le 29 janvier 1978 de pneumonie ;
-VIRGINIA, femelle, capturée le 20 août 1979 pour le Marineland et relâchée dans le Golfe de Mexico le 25 octobre 1979 (cause inconnue) ;
-EVELYNE, femelle, décédée le 29 juillet 1979 en mettant son petit Flipper au monde ;
-ANDRÉ, mâle, décédé avant 1990 ;
-BRIGITTE, femelle, décédée avant 1990 aurait séjourné quelques temps au Musée de la Mer de Biarritz avec un autre dauphin (André) avant d’arriver à Antibes ;
-FLIPPER, mâle né au Marineland le 29 juillet 1979, fils d’Evelyne, décédé le 15 juin 1980 de péritonite après avoir avalé un objet qui flottait dans le bassin ;
-GEM, femelle, née en 1971, capturée au large de Rockport à Mud Island le 8 mars 1979, décédée le 27 juin 1982 d’insuffisance rénale ;
-HOUSTON, mâle, né vers 1975, capturé le 6 mars 1979, au large de Rockport (Texas) à Trout Bayou, décédé le 16 janvier 1987 de bronchopneumonie ;
-ROBI, mâle, né en 1970, importé du Kinderzoo de Knie (Suisse) le 8 juin 1981, décédé le 28 janvier 1987 d’artériosclérose et d’athérome ;
-CORALINE, femelle, née en 1981, capturée le 27 septembre 1985 à Mississipi Sound, décédée le 14 mars 1991 déchirée en donnant naissance à un petit difforme qui est mort au bout de quelques heures de vie (Aurore a été autopsiée) ;
-ROISSY, femelle, née vers 1974, capturée au large de Rockport (Texas) à Trout Bayou le 6 mars 1979, décédée le 31 mars 1991 de septicémie et d’insuffisante rénale aiguë ;
-LÉO, mâle, né en 1975, capturé le 23 novembre 1988 au large du Guatemala, décédé le 27 janvier 1992 de pneumonie chronique sévère ;
-NEMO, mâle né en 1975, capturé le 23 novembre 1988 au large du Guatemala, décédé le 27 août 1992 de décompensation généralisée ;
-OUM, mâle, décédé le 12 avril 1993 de broncho-pneumonie; d’après le Marineland, il aurait vécu plus de 20 ans.
-CORNELIUS, né au Marineland le 28 mai 1993, mort pendant un spectacle début 1996…
-L’agence Associated Press rapporte qu’un delphineau âgé de 3 semaines est mort au delphinarium du Six Flags Marine World le dimanche 18 juin 2000.
Les dauphins devraient se voir accorder les mêmes droits que les êtres humains. Comme vous l’avez vu, 17 dauphins sont décédés lorsqu’ ils étaient en capture… Ils n’ont pas demandé d’avoir ce sort! Ils on été obligé de vivre dans un bassin (aussi bien nommé delphinarium) sans pouvoir profité de leurs vie… Les femelles donne naissance à leurs petits sans qu’ ils puissent jouir de leur
50% des dauphins nés captifs meurent avant l’âge d’un an, dont 23% lors du premier mois de leur vie aérienne. . Malgré les affirmations des industriels du Dauphin captif et malgré les recommandations émises, le dolphin-breeding apparaît désormais comme un échec des plus retentissants.
Les avortements et les enfants morts nés sont également légion en captivité et rares sont les dauphins nés captifs qui atteignent la maturité ou même le stade juvénile.
La cause principale de ces décès est d’ordre éthologique et environnemental.
Qu’il soit libre ou captif, le dauphin, en tant qu’ «animal», ne dispose d’aucun droit.
Dauphins, baleines et autres cétacés doivent être désormais protégés en tant que peuple premier de la mer et obtenir, comme tout autre nation humaine, le simple droit de disposer d’eux-mêmes.
Toute capture pour les delphinariums est qualifiée d’enlèvement.
*Sources prise d’ après des statistiques dans les journaux